Dans la Corne de l’Afrique, où les familles franchissent régulièrement les frontières à la recherche de travail, de commerce ou de sécurité, la polio ne connaît pas de limites. Ces dernières années, l’Éthiopie a été confrontée à plusieurs flambées de poliovirus dérivé d’une souche vaccinale de type 2 (PVDVc2), souvent liées à une transmission entre pays voisins : Kenya, Somalie, Soudan du Sud et Ouganda. Atteindre ces populations mobiles est devenu une priorité dans la stratégie nationale d’éradication de la polio.
En Éthiopie, la lutte contre la polio est à la fois un défi de santé publique et un parcours porté par les communautés. Malgré les progrès réalisés, des épidémies de poliovirus variant ont refait surface, en particulier dans les régions touchées par les conflits ou ayant un accès limité aux services de santé de routine. En réponse, le gouvernement – aux côtés de l’UNICEF et de ses partenaires – a intensifié les campagnes de vaccination à l’échelle nationale, avec pour objectif d’atteindre chaque enfant, sans exception. Dans le village de Mekan-Endamekoni, au Tigré, cette mission prend un sens
Dans le nord aride de Djibouti, atteindre chaque enfant avec des vaccins vitaux relève souvent de l’exploit. Le village reculé de Gadid, niché dans les contreforts rocheux de la région d’Obock, se trouve bien au-delà des routes praticables et des services de santé habituels. Ici, la clinique la plus proche peut nécessiter une journée entière de marche—et de nombreux enfants grandissent sans jamais croiser le système de santé formel. Mais lors de la campagne nationale de vaccination contre la polio en avril 2025, une équipe mobile a décidé de changer cette réalité. Son objectif n’était pas
Au pied du mont Moussa Ali, dans le nord de Djibouti, se trouve le village reculé d’Adgueno. À plus de 70 kilomètres de la sous-préfecture d’Alaili Dada, les familles y vivent dans des zones montagneuses difficiles d’accès, souvent sans soins médicaux réguliers. Dans ces conditions, les enfants sont particulièrement exposés aux maladies évitables comme la poliomyélite. En avril 2025, la campagne nationale de vaccination contre la polio a offert une opportunité unique de changer les choses. Grâce à une planification rigoureuse, un leadership local engagé et des équipes de terrain déterminées
Dans les wadis arides et reculés de Dadato Weima et Andoli, dans le district d’Alaili Dada, les services de santé peinent à atteindre les familles nomades qui se déplacent au rythme des saisons. Le centre de santé le plus proche se trouve à près de 40 kilomètres, et de nombreux enfants naissent et grandissent sans aucun accès aux soins, manquant des vaccins essentiels à leur survie. Mais en avril 2025, lors de la première phase de la campagne de vaccination contre la polio à Djibouti, la situation a commencé à changer.
En ces temps troublés, les travailleurs de première ligne et les communautés en Guinée, au Niger et au Mozambique sont les moteurs du progrès, tandis que les partenaires mondiaux renforcent les efforts en Afghanistan et au Pakistan. À l’occasion de la Journée internationale de la femme, découvrez l’histoire de femmes qui ont mené la lutte contre la polio.
Dans le village de Tewaou, au Bénin, la lutte contre la polio faisait face à un obstacle silencieux : la peur profondément ancrée des parents et la désinformation autour des vaccins. Pourtant, grâce à l’engagement de l’agent de santé communautaire Zoumatou Zato, ces craintes se sont transformées en confiance et en action. Cette histoire illustre la puissance du dialogue communautaire personnalisé pour changer les attitudes et souligne l’importance de renforcer les voix locales — en particulier celles des mères — pour guider les communautés vers un avenir plus sain.
Lors de l’atelier DCE 2025 à Nairobi, les équipes de l’UNICEF ont exploré de nouveaux outils numériques et des approches collaboratives pour contrer la désinformation sur les vaccins. De l’écoute sociale en temps réel aux messages portés par les communautés, l’atelier a mis en lumière des innovations qui façonnent l’avenir de la confiance vaccinale. Découvrez comment l’engagement communautaire numérique permet aux équipes d’agir plus rapidement, plus intelligemment et de manière plus ancrée localement
Connu en ligne sous le nom de "Pacifique", Seyni Yayé utilise les médias réseaux pour dissiper les mythes et rallier ses milliers d’adeptes. En s’associant aux autorités sanitaires, il prouve que le plaidoyer numérique peut faire pencher la balance dans la lutte contre la polio.
Kadidjatou, de Banifandou dissipe les rumeurs et mobilise les familles pour qu’elles adoptent la vaccination de routine. Son approche de voisine à voisine souligne le rôle vital des femmes dans la vaccination contre la polio.