Lorsque la Papouasie-Nouvelle-Guinée a confirmé sa première épidémie de poliomyélite en sept ans en mai dernier, l'équipe de mobilisation numérique des communautés s'est trouvée face à un casse-tête redoutable. Comment mobiliser les parents pour qu'ils fassent vacciner leurs enfants dans un pays où la plateforme de médias sociaux la plus utilisée vient d'être interdite, où plus de 100 langues sont parlées et où de nombreuses familles n'avaient pas entendu le mot « poliomyélite » depuis une génération ? La réponse résidait dans une stratégie adaptative. La campagne en Papouasie-Nouvelle-Guinée allait devenir un exemple magistral de la manière dont la DCE combine contraintes, créativité et compréhension communautaire — une stratégie adaptative — atteignant cinq fois ses objectifs de portée malgré l'un des environnements numériques les plus difficiles au monde.
Lors des journées de vaccination contre la poliomyélite de novembre 2025 à Zabré, les équipes de santé ont introduit des visites de vaccination nocturnes (de 20 h à 22 h) pour atteindre les enfants non vaccinés pendant la journée, lorsque les parents travaillaient dans les champs. En trois soirées à Kenoko et Bourma, les équipes ont vacciné 97 enfants qui n'avaient pas été atteints auparavant, améliorant significativement la couverture. L'initiative a été saluée par les communautés comme une adaptation pratique et respectueuse des réalités locales, démontrant comment des approches de
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a lancé le deuxième tour de sa campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite le 13 octobre 2025, en s'appuyant sur les enseignements et les succès du premier tour. Avec le soutien de l'UNICEF, la Papouasie-Nouvelle-Guinée agit pour protéger ses enfants et stopper l'épidémie de poliomyélite en cours. Cet article revient sur les réussites du premier tour et met en lumière la manière dont tous les efforts sont désormais concentrés sur le prochain tour de vaccination.
Dans la région de la Boucle du Mouhoun, des agents de santé communautaires ont atteint des familles isolées et déplacées à vélo, parcourant 10 à 15 km par jour avec des vaccins transportés dans des glacières soutenues par l'UNICEF. Lors de la campagne de novembre 2025, une seule équipe a vacciné 1 499 enfants, aidant la zone à atteindre une couverture de 95 % malgré l'insécurité et les contraintes d'accès. En combinant persévérance, confiance locale et dialogue communautaire, les agents de première ligne ont transformé les obstacles logistiques en une riposte réussie, portée par la communauté
Dans les situations d’urgence humanitaire, la désinformation peut se propager plus rapidement que les faits. À Gaza, où une flambée de poliomyélite survient en plein conflit dévastateur, les réseaux sociaux sont devenus à la fois un champ de bataille et un canal vital. Pour surveiller et répondre aux récits émergents en temps réel, l’UNICEF et ses partenaires utilisent Polio Pulse , un système de suivi des rumeurs qui collecte, analyse et catégorise les discussions en ligne autour de la polio et de la vaccination.
En mai 2025, plus de quarante agents de terrain, responsables de la santé provinciaux, mobilisateurs sociaux et spécialistes de la communication venus de tout l’Afghanistan se sont réunis au Centre national des opérations d’urgence (NEOC) à Kaboul pour un ambitieux atelier de co-conception de deux jours. Leur objectif : co-développer une stratégie nationale d’engagement communautaire numérique (DCE) adaptée au paysage socio-culturel et opérationnel complexe de l’Afghanistan — une stratégie actuellement en phase finale de validation.
En Afghanistan, la lutte contre la polio n’est plus menée de façon isolée. Elle est désormais intégrée, centrée sur les personnes, et ancrée dans un système de soins plus large. À travers des camps de santé et des actions de proximité, la vaccination est aujourd’hui associée à des services essentiels tels que la nutrition, l’hygiène et les soins ambulatoires. Ce passage à la prestation de services intégrés (ISD) transforme la confiance communautaire – et contribue à combler les lacunes immunitaires dans les zones les plus mal desservies.
En mai 2025, le Niger a mobilisé plus de 24 000 agents de santé et relais communautaires pour atteindre 9,2 millions de personnes lors d’une campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite. Près de 3,9 millions d’enfants ont reçu des vaccins oraux vitaux dans les centres urbains comme dans les zones les plus reculées – y compris les communautés transhumantes. Mais au-delà des chiffres, cette campagne a mis en lumière des histoires personnelles de résilience et de transformation. Celle d’une femme de Niamey, survivante de la polio, en est l’un des témoignages les plus marquants.
En mai 2025, le Niger a lancé une campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, atteignant près de 3,9 millions d’enfants de moins de cinq ans. Derrière ce succès se trouvent des milliers de champions locaux comme Mahamadou Nana, institutrice à Niamey. Son histoire montre comment la confiance, les liens communautaires et le leadership de proximité peuvent briser les hésitations et rapprocher les vaccins de ceux qui en ont le plus besoin.
Dans le quartier Des Ebon à Niamey, Hamadou Harouna – père de six enfants et volontaire depuis plus de vingt ans – est devenu une voix de confiance en faveur de la vaccination. Grâce à son témoignage personnel et à sa mobilisation communautaire constante, il contribue à renforcer la confiance dans le vaccin contre la poliomyélite. Son histoire illustre le rôle essentiel du leadership local dans l’éradication durable de la polio au Niger.